Soleil et cancer de la peau

La plage et les balades au soleil nous attendent. Il est cependant important de prendre des précautions à l’égard du soleil et ne pas toujours se fier aux croyances populaires. 
Avec l’utilisation de bancs solaires, les professionnels du bronzage nous font croire à la préparation de la peau avant l’exposition au soleil. Eh bien, c’est un mensonge ! Ces séances ne font que se “surajouter” en terme de risque à l’exposition solaire naturelle. 
Tout le monde peut développer un cancer de la peau. Certaines personnes sont plus « à risque », en particulier, celles qui ont une peau, des cheveux ou des yeux de couleur claire, de nombreuses taches de rousseur, de nombreux grains de beauté normaux par leur apparence ou atypiques, qui ont passé ou passent beaucoup de temps au soleil ou qui font usage des cabines à UV. 

Egalement celles qui ont des antécédents personnels ou familiaux de mélanome. Dans le cadre de ces facteurs de risques, j’encourage les patients à se faire dépister régulièrement, car plus les mélanomes sont découverts à un stade précoce, meilleures sont les chances de guérison.

Il existe plusieurs types de cancers de la peau : les carcinomes, qui représentent 90% des cancers cutanés, et le mélanome, moins courant mais plus grave. Ces cancers ne peuvent pas être « dépistés » au sens strict, puisqu’on ne peut pas les identifier avant leur apparition. On peut toutefois les détecter tôt en se faisant régulièrement examiner la peau par un dermatologue. 
Il ne faut pas confondre la chaleur et les UV …. 
Le moment de l’année où le soleil ‘brûle’ le plus se situe surtout en période d’été, car le niveau d’UVB (qui provoque les coups de soleil) et d’UVA (impliqués entre autre dans le vieillissement cutanée), est le plus élevé, même si la température de l’air n’est pas nécessairement très élevée. On bronze … et potentiellement on brûle … donc malgré les nuages !

Soleil