Les antioxydants et l’inflammation

Les micro- inflammations devraient être une préoccupation quotidienne pour toute personne soucieuse de son bien-être. Adopter une alimentation pauvre en viande, mais riche en fruits et légumes, s’avère un moyen efficace pour préserver le système digestif. 

Moins connue que l’inflammation, la micro-inflammation peut être à l’origine de nombreux troubles qui nous empoisonnent la vie, comme la fatigue permanente, la mauvaise digestion, la déprime récurrente, les problèmes de peau….

Mais avant de lutter contre cette affection, il faut savoir de quoi il s’agit, et ce qui la distingue de l’inflammation, plus familière. Cette dernière étant la réponse du corps face à une agression. Les symptômes en sont la rougeur, le gonflement, la chaleur et la douleur. À l’aide d’anti-inflammatoires, tout rentre dans l’ordre en quelques jours. 

Il en va autrement des micro-inflammations, leur fonctionnement est identique, pourtant elles n’ont pas de symptôme et leur signal est très faible. Ce qui les provoque est difficile à identifier, puisqu’il s’agit à la fois du tabac, du stress, du manque de sommeil, de la pollution, de l’oxydation, des mauvaises habitudes alimentaires… 
Et tous ces maux épuisent nos défenses physiques et psychiques.

 QUE FAIRE ? DES SOLUTIONS À NOTRE PORTÉE. 

De nombreuses méthodes pour prévenir et combattre les micro-inflammations existent : la méditation pour le stress, le sport pour augmenter sa résistance physique et psychologique, la modification de son hygiène de vie et le changement d’alimentation… Avec à la clé, une amélioration de son bien-être et la prévention de maladie. 
Attention de les adapter au problème de chacun !

Plusieurs études mettent en lien la maladie inflammatoire et l’alimentation, comme facteur d’aggravation, comme les aliments à base de sucres raffinés, de gras saturés, de sel …. 

Je recommande ainsi, de privilégier une alimentation équilibré peu acidifiante (pauvre en viande rouge et produits laitiers, riche en fruits et légumes de saison, des modes de cuisson inférieurs à 110°…). Idéalement, il faudrait supprimer l’alcool et le tabac !

ET POUR LA PEAU, ON FAIT QUOI ? 

L’inflammation cutanée résulte de différents facteurs, comme les UV, la pollution, le tabac etc … l’application d’actifs anti-inflammatoires ou de certains antioxydants (liste ci-jointe non exhaustive) peuvent réellement avoir un effet bénéfique. 

L’ACIDE FÉRULIQUE.
Permet de conserver et de maximiser l’effet de la vitamine C, il possède une importante action antioxydante et permet d’inhiber les rougeurs post-exposition solaire. 

LA VITAMINE C. 
Certainement l’une des vitamines la plus complète, mais aussi la plus fragile car elle se dégrade facilement.
Son action permet de diminuer les signes de photovieillissement induits par les UV, prévient l’apparition des tâches pigmentaires, protège la peau des radicaux libres mais elle possède aussi une action anti-inflammatoire. 

LA VITAMINE E. 
Associée à la vitamine C, l’action en est décuplée, elle est un antioxydant majeur, qui apporte de l’éclat à la peau, il aide à réduire les dommages solaires, et l’inflammation cutanée…

L’OMÉGA 3. 
Il possède des propriétés anti-inflammatoires remarquables, participe également à la souplesse de la peau…

L’HUILE DE BOURRAGE. 
Il s’agit d’une huile naturelle qui restaure l’hydratation et la douceur de la peau, elle soulage les peaux atteintes de dermatite atopique, l’eczéma…

L’HUILE DE PIN. 
Il possède une haute concentration de polyphénols (puissant antioxydant), elle permet de lutter contre les radicaux libres, améliore la microcirculation, donc idéale pour les rougeurs persistantes. 

LES POLYPHÉNOLS. 
Se trouvent par exemple dans le thé, issus des végétaux, possèdent un réel attrait pour moduler l’inflammation de la peau…

LA RUTINE. 
Elle permet de réduire les rougeurs localisées, renforce et préserve la peau. 
Son action est de diminuer la fragilité et la perméabilité des vaisseaux sanguins, il combat les radicaux libres qui endommagent les parois vasculaires. Donc idéal pour les rougeurs persistantes, la rosacée…

LA VITAMINE B3 OU NIACINE.
Elle protège la peau de la lumière et participe à la transformation des lipides, des glucides et des protéines. Une peau sèche, de mauvaise qualité (dermite avec rougeurs) peut traduire un déficit.

LE RESVÉRATROL 
C’est grâce à lui que le vin, consommé avec modération, a la réputation d’être bénéfique pour la santé et la jeunesse de la peau. Découverte dès 1939 par un Japonais, cette molécule a mis plusieurs décennies à dévoiler ses étonnantes propriétés. Elle passionne aujourd’hui la recherche cosmétique pour lutter contre le vieillissement cutané. D’autant que l’utiliser par voie topique, donc via une crème, permet de distribuer à la peau des doses bien plus importantes que si on l’absorbait par voie orale.

anti-oxydants