L'acide L-polylactique « SCULTRA », un produit au pouvoir volumateur.

L‘acide L-polylactique est un polymère (ensemble de molécules) synthétique biocompatible et biodégradable, ne nécessitant aucun test allergique, qui résulte de la fermentation de l’amidon et du sucre. Il s’agit d’un produit très fréquemment utilisé en médecine esthétique pour des opérations de type comblements et volumateur. Connu et utilisé en France depuis les années 2000 sous le nom de « NEW FILL », ce produit a permis de traiter la lipoatrophie du visage chez des patients séropositifs. La lipoatrophie se caractérise majoritairement par une fonte des graisses au niveau du visage aboutissant à une « squelettisation » du visage, creusement à l’arrière des joues et des pommettes, secondaire à de lourds traitements médicamenteux.

Acide L polylactique = « inducteur de collagène »

L’acide L-polylactique est aujourd’hui fréquemment utilisé en médecine esthétique sous le nom de « SCULTRA ». Il permet de stimuler en profondeur la synthèse naturelle de collagène et agit sur les couches profondes de la peau pour restaurer les volumes pour un effet liftant.

L’acide L-polylactique vise à améliorer l’esthétique faciale pour un résultat naturel et harmonieux. Il agit sur certains symptômes, associés ou non au vieillissement du visage, puisqu’il vise à :

  • Rehausser les pommettes
  • Atténuer les plis nasogéniens
  • Combler les rides superficielles, moyennes ou profondes
  • Combler les joues et les tempes creuses
  • Redessiner les contours de la mâchoire
  • Restaurer la symétrie du visage en agissant sur la répartition des volumes…

Le principe du peeling

Le professionnel applique sur le visage une solution acide, végétale ou chimique, qui va permettre de débarrasser l’épiderme de ses cellules mortes. Pour cela, il choisit les principes actifs du peeling ainsi que leurs concentrations en fonction du type de peau et du problème de chaque patient. Le peeling sera donc adapté en fonction de s’il s’agit d’une peau féminine ou masculine, d’une peau jeune ou mature, d’une peau claire, mate ou foncée.

Étape 1 : la consultation au préalable avec le professionnel, dans l’idéal un dermatologue.

Étape 2 : plusieurs jours avant la séance, il est possible que le dermatologue recommande d’appliquer une crème sur le visage visant à préparer la peau à la pénétration des produits actifs le jour J.

Étape 3 : la séance commence par un nettoyage de la peau.

Étape 4 : le dermatologue applique la solution acide du peeling qu’il laisse agir entre 30 secondes à 2 minutes. Lorsque des picotements se font ressentir, le visage est rincé à l’eau.

Étape 5 : l’application d’une crème pendant 3 à 7 jours pour apaiser, protéger et réparer la peau.

Après une séance de peeling, la régénération cellulaire peut commencer, les cellules mortes sont éliminées et remplacées par de toutes nouvelles cellules. Les principaux défauts visibles s’estompent et le teint est plus lumineux. Si un peeling profond est réalisé, les actifs choisis par le dermatologue agissent sur la peau de façon à cibler des défauts plus profonds à traiter.

Après la séance et selon l’intensité du peeling réalisé, des rougeurs peuvent apparaître. Le derme est mis à nu et est donc plus fragile. Des conseils devront être donnés au patient afin d’effectuer des soins locaux et de mettre en place une nouvelle routine visage.

Comment se déroule une séance ?

  1. Tout d’abord, une première consultation avec le dermatologue est nécessaire afin de définir le type de soin le plus adapté à vos besoins. Avec vous, il définira la zone où l’acide L-polylactique sera injecté.
  2. Les injections sont réalisées par le dermatologue avec une aiguille fine ou une canule et pourront être accompagnées d’une solution anesthésiante qui permettra d’en réduire la douleur.
  3. Le dermatologue procédera au massage de la zone traitée pour diffuser le produit.
  4. Après les injections, de la glace pourra être appliquée sur la zone traitée dans un tissu propre afin de réduire les effets indésirables liés à l’injection (œdème, hématomes …) tout en évitant le contact direct avec la peau.

Il faut savoir qu’il est recommandé de procéder à plusieurs séances de traitement qui s’avéreront nécessaires afin d’obtenir un résultat optimal. En général, le nombre de séances varie de 1 à 3, espacées de 6 semaines en moyenne, en fonction des résultats souhaités. Le nombre de séances sera évalué et fixé avec le dermatologue lors des rendez-vous de contrôle.

Une amélioration semble visible directement après le premier traitement, mais elle est due au gonflement causé par les injections. Les effets de l’acide L-polylactique seront visibles de manière progressive avec des résultats définitifs à partir de 6 semaines à 2 mois après le traitement initial. Des études ont montré que les effets de l’acide L-polylactique peuvent durer de 1 à 2 ans en fonction de la résorption variable propre à chaque patient.

Après la séance, quelques effets secondaires peuvent apparaître tels que : des petits saignements transitoires de la taille d’une pointe d’aiguille, quelques douleurs, rougeurs ou encore une sensation de chaleur au niveau de la zone traitée. Sans oublier de rares œdèmes et hématomes. A savoir qu’il n’existe pas d’antidote pour rendre le résultat réversible en cas de résultats indésireux ou d’effets secondaires.

Les consignes à respecter après la séance

Après des injections d’acide L-polylactique, il vous sera demandé de respecter rigoureusement une consigne simple : masser la zone traitée au moins 5 minutes, environ 5 fois par jour pendant au moins 5 jours. Les massages vont permettre une bonne répartition du produit, améliorer le résultat et éviter la formation de nodules, palpables mais non visibles, au niveau du site d’injection.

Contre-indications

Pendant le traitement, il vous sera déconseillé la prise d’anticoagulants, d’anti-inflammatoires, de vitamine C ou d’aspirine dans les 8 à 10 jours précédents l’injection. Cela permettra de minimiser le risque de saignements ou la formation d’hématomes au niveau du site d’injection. Il sera également déconseillé de réaliser ce type de traitements en cas de grossesse ou d’allaitement.

Différence entre acide hyaluronique et acide L-polylactique et polycaprolactone et hydroxylapatite de calcium

L’acide hyaluronique agit en retenant les molécules d’eau dans le derme ce qui donne un effet essentiellement hydratant et repulpant immédiat.

L’acide L-polylactique, un inducteur de collagène lui, vise à épaissir le derme en stimulant le renouvellement cellulaire de façon progressive.

Le mode d’action volumateur de l’acide L-polylactique est idéal pour remplir des zones faciales étendues (joues, tempes) et pour remplir de plus gros volumes manquants tandis que l’acide hyaluronique possède des effets plus localisés, utilisé avec plus de finesse pour travailler le détail qui en font un traitement de choix pour des zones telles que le nez, les cernes ou encore les lèvres. De plus, les résultats dus à l’acide L-polylactique se conservent plus longtemps, mais en revanche les résultats ne sont pas immédiats.

Important à savoir : si le traitement à l’acide L-polylactique est utilisé pour corriger une lipoatrophie des patients VIH positif sous traitement antirétroviral, la sécurité sociale prend en charge une partie des frais engagés.

 

N’hésitez donc pas à nous contacter pour plus d’informations ou pour toute prise de rendez-vous.