Le vieillissement cutané se traduit par des modifications de l’aspect de la peau avec : l’apparition de rides, de taches brunes ou autres dépressions cutanées. De la même façon, en cas d’acné, il peut y avoir la présence de cicatrices plus ou moins marquées ; ou encore, en cas de grossesse, la persistance de taches tel le mélasma / chloasma (masque de grossesse).
La correction de ce type d’imperfections était jusqu’il y a quelques années réalisées par des lasers ablatifs continus. Ce type de lasers visait à détruire l’épiderme et une partie du derme sur une surface continue. Ils permettaient d’obtenir d’excellents résultats sur les signes du vieillissement cutané et les cicatrices ; cependant, les suites du traitement étaient lourdes avec des risques importants de complications. Mais ce traitement avec un bon effet tenseur, est un traitement superficiel et ne permet pas d’atteindre la base des rides ou cicatrices un peu plus profondes. Risque de cicatrices et trouble pigmentaire induits. Cicatrisation à partir des follicules pileux.
Depuis le début des années 2000, les lasers dits « fractionnés » ont fait leur apparition. En effet, l’énergie autrefois délivrée par le laser traditionnel de manière continue est aujourd’hui délivrée de manière fractionnée. Cette technique permet d’obtenir des micro-impacts relativement profonds (+/-1,3 mm) séparés les uns des autres par des intervalles de peau saine. À chaque séance, environ 25% de la surface cutanée est traitée permettant une cicatrisation bien plus rapide, à partir des îlots de peau saine non détruits par le laser.
En effet, le traitement par laser de relissage traditionnel était réalisé sous anesthésie générale et nécessitait une éviction sociale longue. Les suites de ce traitement étaient assez lourdes avec : rougeurs persistantes, risque d’infection important ou encore le port de pansements de type grand brûlé. Au contraire, dans le cas des lasers dits « fractionnés », seule une anesthésie de contact par crème et/ou par refroidissement est nécessaire. Les suites sont plus légères et permettent une reprise rapide des activités sociales avec des risques de complications moindres.