Ils sont transitoires, rares, mais peuvent être gênants :
– Localement : rougeur ou hématome au point d’injection (limités par les précautions à prendre évoquées ci-dessus). Gonflement autour des yeux, qui peut s’installer dans les quatre à cinq jours suivant l’injection. Ce gonflement décroît ensuite en quelques jours ou semaines,
– Troubles de la sensibilité, avec sensation de tension du front ou de fixité, douleurs oculaires ou faciales passagères.
– Imperfections des résultats : persistance de ridules, asymétrie, surélévation d’un sourcil, troubles de la mimique. Elles feront l’objet d’une correction rapide, soit par toxine botulique, soit par d’autres techniques.
– Complications : maux de tête, descente du sourcil ou de la paupière, sécheresse oculaire. De façon exceptionnelle : allergie, nausées, vertiges, fatigue, syndrome grippal, sècheresse cutanée ou buccale.
– Très rarement, une atrophie musculaire, sous la forme d’une dépression pouvant survenir autour du point d’injection. Elle est habituellement réversible.
Ces effets secondaires soulignent l’importance de l’expertise médicale de votre praticien et de sa connaissance de votre état de santé, ainsi que que de votre éventuel suivi médical. Ces éléments pris en compte, associés à la prudence lors des injections (bon dosage de la toxine botulique), rendent leurs manifestations extrêmement rares. Ils sont à mentionner, dans le respect de la législation des informations à porter au patient. Depuis le début de notre pratique en 1999, ces effets secondaires restent l’exception.